12/12/16 - Leonie

1ère étape : le raphia

Nous voilà partis en bus pour une journée riche en découverte aux portes de Libreville.

A 35km, notre premier arrêt est sur le thème du Raphia.

C’est un genre de palmier de la famille des Arecaceae que l’on rencontre dans les milieux marécageux et le long des fleuves ;

Et dans le raphia, tout est bon : sa sève fermentée donne le vin de palme et ses fruits sont comestibles. On utilise les feuilles matures pour couvrir les toits de maisons dans les villages. Les petites branches servent de cannes à pêche, les grosses, « cœur de bambou », à construire des cadres de lits ou des voitures d’enfants.

Avec Milly et Pamela, nous nous intéresserons à son usage artistique et culturel. Ces femmes l’utilisent pour la fabrication des objets décoratifs, mais surtout culturelles destinés aux rites d’initiation et aux danses traditionnelles.

Mais commençons par le commencement.

Le jeune garçon récupère une tige de paille en incisant une extrémité, à l’aide d’une lame, puis on retire la fibre qui est ensuite séchée.

Pamela nous montre comment teindre la fibre. Il faut avoir des notions sur les mélanges des couleurs. Petites révisions le Rose et le orange forment du rouge. Elle utilise de l’eau chaude avec des colorants achetés dans le commerce. Autrefois elles utilisaient les graines du roucou.

Milly nous montre les créations spéciales pour un mariage coutumier.

Arnaud, notre chauffeur préféré est ravi ainsi que notre présidente, Sophie accompagné de Mr Fiston.

Puis nous partons récupérer Madame Léonie qui nous emmène voir la fabrication du vin de canne à sucre à 68 km de Libreville.

La canne à sucre

Appelé Malamba, Makobo ou Mussungu dans différents dialectes du Gabon, « le Top canne », fabriqué à partir de la canne à sucre, très prisée par les adeptes et disciples de Bacchus à Libreville et ses environs.

C’est à Kango, dans la province de l'Estuaire, que revient la palme d’or de cette boisson. Il y a deux à trois ans, la fabrication du « Top canne »se faisait d'une manière traditionnelle avec des presseurs conçus localement par des artisans. De nos jours, cette méthode révolue, a laissé place à une autre plus moderne avec l'arrivée des machines en inox. Cette machine coûte 1 000 000 FCFA.

Le mussungu est fermenté à base des écorces du Wali ou Biala, bois très amère est une boisson fortement alcoolisé dont les vertus redonneraient de la vigueur aux hommes. Merci à Josette et ses acolytes.

La canne à sucre

La plantation Léonie

Nous suivons Madame Léonie jusqu’à son domicile sur la route de CocoBeach. Nous visitons sa plantation de fleurs et de fruits.

Rose porcelaine, ananas, Atanga

Léonie nous montre la fève qui sert à fabriquer la sauce chocolat appelé sauce odika .

Nous en profitons pour goûter le vin de palme.

Le vin de palme extrait après l'abattage de l'arbre est le plus courant. Un arbre adulte peut produire jusqu'à 4 litres par jour durant les quatre premiers jours et jusqu'à 1litre/jour les jours suivants. La durée moyenne d'extraction est de trois semaines.

Le vin de palme est mis à macérer avec de l'écorce de Garcinia lucida pour augmenter le degré d'alcool.

Nous terminerons par un bon repas Poulet Nyamboué et une photo souvenir.

Dsc 2494

 
 

Commentaires

  • VALERIE-LE-CAM
    • 1. VALERIE-LE-CAM Le 18/01/2017
    Bel article, les photos sont top, ça donne envie, quand est-ce qu'on y retourne ? :)

Vous devez être connecté pour poster un commentaire